La peur de l’échec vous empêche-t-elle de grandir?

Le seul remède contre l’échec, c’est la mort.

Si vous êtes un être vivant et éveillé, vous subirez des échecs plus d’une fois.

Cela définit comment nous nous voyons nous-même ainsi que notre place au sein de notre entourage.

« N’oubliez pas que l’échec est un événement, pas une personne. » ~ Zig ZiglerClick to Tweet

Dans le secteur des technologies, « échouer souvent, échouer rapidement » est quasiment un mantra.

Pas étonnant, car leur travail consiste à toujours aller plus loin. Et ça, on n’y arrive pas sans risquer que de nombreux essais se transforment en de nombreux échecs.

Dans un secteur plus conservateur, toutefois – comme les banques ou les assurances – l’acceptation de l’échec comporte une plus grande part de risque.

Chaque décision implique un risque. Prendre des risques est le prix à payer pour l’innovation, qu’il s’agisse d’une nouvelle application ou d’un meilleur service à la clientèle.

Mais quel que soit notre secteur, nous devrions encourager les « intrapreneurs » parmi nos collègues à suivre leur instinct et à trouver de meilleures solutions.

 

L’échec nous rend plus intelligent

Une étude de Scientific American explique comment notre cerveau grandit lorsqu’on fait une erreur. (Simon Casuto, dans The key to Workplace Culture Success.)

« …le cerveau se met à recueillir de l’information au sujet de l’expérience et prend de l’expansion durant la phase d’apprentissage.

Il reviendra à peu près à sa dimension originale, mais gardera de nouvelles voies neurales ainsi que les principales leçons tirées des essais et erreurs. Les échecs mûrissent le cerveau.

Il en résulte des synapses plus efficaces et des neurones fondamentalement modifiées. Bref, l’échec peut vous rendre plus intelligent. »

C’est pourquoi les leçons apprises par essai et erreur ont tendance à rester.

Failure sparks brain neurones

 

 

Comment créer une culture qui accepte l’échec

Si l’échec ne sera jamais votre objectif, votre objectif ne sera jamais atteint sans échec.

Comment créer une culture où les erreurs sont acceptées plutôt que pénalisées?

 

Leadership – La culture d’entreprise vient toujours du haut. 

Si l’on donne aux employés la confiance d’essayer de nouvelles choses et si l’on traite leurs erreurs de façon constructive, l’entreprise (comme nos cerveaux), grandira.

Même si l’initiative ne porte pas ses fruits, l’arbre s’enracine encore davantage.

 

Comment instaurer une culture qui ne punit pas l’échec?

Donnez l’exemple.

Prenez des risques, essayez de nouvelles solutions et soyez honnête à propos des résultats. Si c’est un échec, trouvez la raison et faites participer les autres à la recherche d’une meilleure solution.

Encouragez la transparence.

Les employés devraient se sentir à l’aise d’exprimer leurs idées et leurs erreurs. La transparence aide à réduire l’envie de dissimuler et de potentiellement exacerber une erreur. Le fait d’être transparent renforce les liens affectifs non seulement entre les membres de votre équipe mais avec vos clients aussi.

Encouragez l’« échec rapide ».

Si un employé veut essayer quelque chose de nouveau qui risque d’être un échec, mieux vaut l’encourager à procéder rapidement. Cela devrait être fait par étapes progressives pouvant être analysées une à la fois. Si le projet est sur la mauvaise voie, on a toujours le temps de passer à autre chose sans trop y avoir investi de temps et de ressources.

 

Remède de cheval…

Au début de cet article, j’ai dit que le seul remède contre l’échec, c’est la mort.

Si l’on voit l’échec comme une condition chronique mais gérable, il y a une cure.

La résilience transforme l’échec en opportunité.

Certains sont nés résilients. On en connaît tous. Rien ne les défrise. Ils se relèvent, se ressaisissent et repartent à zéro comme si de rien n’était.

D’autres ont besoin d’apprendre à devenir plus résilients.

« On ne sait jamais à quel point on est fort, jusqu’au jour où être fort est notre seul choix. »Click to Tweet

 

 

Comment bâtir sa résilience?

Accentuer le positif!

Des emmerdements, il y en aura toujours. Mais pour tout ce fumier, il doit bien y avoir un poney quelque part.

Where's the pony?

Ne vous attardez pas sur le négatif.

« Les gens résilients peuvent vivre des émotions négatives et positives même dans des situations difficiles ou douloureuses.

Lorsque des gens moins résilients font face à des difficultés, toutes leurs émotions deviennent  négatives.

Lorsque ça va bien, ils se sentent bien; mais lorsque ça va mal, ils se sentent abattus… »

Barbara Fredrickson, Ph. D 

La curiosité l’emporte

La curiosité est le contraire du défaitisme. Les gens résilients répondent aux problèmes en de demandant : « Quelle est la solution? Quelle leçon puis-je en tirer? »

Corps sain, esprit sain

Il est important de se maintenir en bonne santé physique et mentale.

Cela vous donnera la force d’affronter le stress causé par la déception et par l’échec.

Faites des pauses :

Cela peut aller de la méditation formelle à la rêverie.

« Cela aide à contenir les hormones du stress et à réduire la probabilité de ressentir du dépassement et de devenir réactif. »

Allez joue dehors :

«… passer seulement une vingtaine de minutes dehors par beau temps favorise une pensée élargie, plus ouverte. »

Mangez sainement :

Avez-vous remarqué comment le stress donne faim?

À son état chronique, le stress entraîne la surproduction d’une hormone appelée cortisol. Le cortisol déclenche des fringales d’aliments salés, sucrés et gras — des aliments qui procurent une bouffée d’énergie et de plaisir.

D’où le nom d’aliment-réconfort.

Malheureusement, le plaisir est de courte durée. Les effets négatifs à long terme sont la prise de poids, une mauvaise santé et une faible estime de soi.

Secouez-vous :

En plus d’être une excellente distraction, l’activité physique permet aussi d’améliorer la confiance en soi et la santé

Gardez la bonne humeur :

Il y a une raison pour laquelle les urgentistes et les coroners ont un sens de l’humour « malade ». Ils travaillent dans des environnements hyper stressants où l’humour noir et décapant est un important mécanisme d’adaptation.

La capacité de ne pas se prendre trop au sérieux aide à éviter de prendre l’échec personnellement.

Appelez des renforts

Ne faites pas cavalier seul. Faites appel à votre réseau. Prenez une petite distance de l’arbre et regardez toute la forêt. Les amis vous aideront à faire cela.

 

Sachez distinguer entre avoir de gros problèmes et grossir les problèmes.Click to Tweet 

Sans la confiance en soi nécessaire pour vous tromper, vous n’aurez pas l’expérience nécessaire pour réussir.

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A propos de l’auteur:

Ray Hiltz

Ray Hiltz est directeur de la réalité virtuelle chez i24 Solutions de gestion d’appels. Il s’est donné pour mission d’employer la collaboration pour améliorer son milieu de travail, son pays et son monde. Son défi perpétuel consiste à trouver l’équilibre entre les mondes numérique et réel. On peut dire qu’il a du pain sur la planche.